Demain, c’est la niche parlementaire du groupe La France insoumise à l’Assemblée nationale !
Nous défendrons 8 textes répondant aux besoins de notre temps : lutter contre la vie chère, garantir l’égalité, défendre l’écologie populaire.
Nous aurions dû commencer cette journée par un texte abrogeant la réforme des retraites de Macron et Borne. Toutefois, dans un dédain le plus total des règlements, la Présidente Braun-Privet a rendu irrecevable un texte auparavant étudié, un précédent éminemment antidémocratique !
Les collectivités ultramarines sont surexposées aux risques majeurs du fait d’aléas naturels (sécheresses, glissements de terrains, lahars, séismes, tempêtes et ouragans). Nous demandons une commission d’enquête pour leur permettre d’y faire face.
Viens ensuite notre texte sur les marges des industries agroalimentaires. Sur deux ans, les prix alimentaires ont augmenté de 20%. La moitié de cette hausse s’explique par les marges honteuses des industries. Nous demandons qu’elles soient encadrées !
Les mégabassines représentent un accaparement inacceptable de la ressource en eau ! Nous refusons ce modèle qui nuit à l’environnement et aux agriculteurs, c’est le sens de notre demande de moratoire.
Pour la réouverture des accueils physiques des services publics ! Trop de citoyens connaissent un parcours du combattant pour obtenir des rendez-vous en ligne ou être accompagnés. Il y a rupture d’égalité. Rouvrons les accueils !
Contre le permis de tuer Cazeneuve ! L’autorisation de faire feu en cas de refus d’obtempérer a rendu possible la mort de 22 personnes en 2023. Le meurtre de Nahel en a été un terrible exemple. Revenons sur cette folie.
Indexons les salaires sur l’inflation. Les prix augmentent tandis que les salaires décrochent. Dans le même temps les marges des entreprises et les dividendes ne se sont jamais aussi bien portés. Nous demandons que les salaires augmentent en même temps que l’inflation.
Il faut déconjugaliser l’allocation de soutien familial. Cette aide pour les parents isolés est nécessaire pour beaucoup de familles monoparentales, trop souvent exposées à la précarité. La conjugalisation de cette aide constitue une menace de paupérisation des mères isolées.
Pour une réponse à la crise du logement chez les jeunes ! En 1960, 33 % des étudiants étaient logés par le CROUS. Aujourd’hui, il n’y a plus que 33 000 logements pour 700 000 étudiants boursiers. Nous disons stop, nous avons des solutions !
Voici les textes que nous défendrons bec et ongles demain en séance à l’assemblée. Une autre politique, plus juste, plus écologique et plus humaniste est possible !