Déplacement à Toulouse : visite du CNES et votation citoyenne pour une régie publique de l’eau

Le vendredi 1 juin 2018, Bastien Lachaud a pu visiter le site toulousain du Centre national d’études spatiales (CNES). Il a été reçu par la direction du site qui a exposé ses différentes activités.

Le CNES a différentes branches d’activité : Sciences, Observation, Télécommunication, Défense, et le programme Ariane, les lanceurs de fusée.

Toulouse est le site du CNES le plus important en termes de nombre de personnels. Les autres sites sont consacrés, outre le siège à Paris, dans la direction des lanceurs, et le site de lancement de Kourou.

A cette occasion, il a notamment pu visiter la salle de contrôle de robots qui sont envoyés sur Mars ou sur des et découvrir des machines utilisées dans la recherche spatiale. Il a pu rencontrer également les personnes participant à l’analyse des trajectoires des satellites, afin d’éviter les collisions.

L’observation par satellite peut permettre, par exemple, de mesurer très précisément l’affaissement des sols liés aux voies de chemin de fer, afin d’anticiper les réparations.

Les satellites peuvent également participer à la recherche scientifique sur l’origine de l’univers, comme le robot Philae qui a étudié la composition d’un astéroïde, ou le satellite Taranis, qui permettra d’étudier des phénomènes électriques liés à la foudre comme l’émission de Flash Gamma Terrestres.

 

Maquette du robot PHILAE

 

Charge utile du satellite TARANIS en cours d’assemblage

Le lendemain, samedi 2 juin, Bastien Lachaud a pris part au lancement de la votation citoyenne organisée par les groupes d’action de la France insoumise, autour de la question d’une régie publique de l’eau sur la métropole de Toulouse, durant laquelle il a pu rencontrer des Toulousain·e·s.

A ce sujet, il a notamment déposé une proposition de loi visant à constitutionnaliser le droit à l’eau, et imposant notamment l’exclusivité de la gestion au public. Il est impératif de faire de l’accès à l’eau, un droit inaliénable pour tou·te·s.

Mais celle-ci a été rejetée par les député·e·s de la majorité parlementaire avant tout débat sur l’article unique.