Visite aux sapeur-pompiers de Pantin

Le vendredi 12 octobre, Bastien Lachaud a rendu visite aux pompier·e·s de la 10ème compagnie de sapeur·e·s-pompier·e·s de Paris, au Centre de secours de Pantin. La visite du Centre de secours a permis à Bastien Lachaud de mieux connaître les conditions de vie et de travail des membres de la

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Le vendredi 12 octobre, Bastien Lachaud a rendu visite aux pompier·e·s de la 10ème compagnie de sapeur·e·s-pompier·e·s de Paris, au Centre de secours de Pantin.

La visite du Centre de secours a permis à Bastien Lachaud de mieux connaître les conditions de vie et de travail des membres de la compagnie. Avec 65 hommes et femmes, cette unité est responsable d’un territoire de 8 km2 couvrant la ville de Pantin, ainsi qu’une zone s’étendant sur le Pré Saint-Gervais, Bobigny, Romainville et le Fort d’Aubervilliers, pour un total de 80 000 habitant·e·s, auxquels viennent s’adjoindre 20 000 salarié·e·s en transit. La difficulté d’assurer la sécurité d’un tel secteur est renforcée par la présence de nombreuses infrastructures industrielles et de transport à risque – 1200 trains y circulent ainsi chaque jour. Bastien Lachaud a salué l’abnégation des hommes et femmes de la compagnie, ainsi que l’excellence de leur travail au service de la collectivité, dont témoignent les 8000 à 9000 interventions par an réalisées par le Centre de secours.

Bastien Lachaud a également pu mesurer les défis et les problèmes auquel se heurte le travail des sapeur·e·s-pompier·e·s, révélateurs des difficultés sociales du territoire et de la fragilité de services publics auxquels les gouvernements successifs n’ont pas alloué les moyens suffisants – et ce particulièrement en Seine-Saint-Denis, comme l’a pointé un récent rapport parlementaire. L’on constate une augmentation continue et soutenue du nombre d’interventions – due à la fragilité sociale du territoire (un taux de chômage représentant 19,1% de la population active), et à la dégradation des autres services publics, qui conduit les pompier·e·s à être le dernier recours de la population. De même, le climat social tendu se traduit par un sentiment d’insécurité et plusieurs agressions contre les pompier·e·s et leur matériel. Face à ces défis, les moyens mis à disposition sont insuffisants : la compagnie se trouve d’ores et déjà au maximum de ses capacités d’intervention, ne fonctionnant que grâce au dévouement exceptionnel de ses membres. Si la hausse des interventions se poursuit sans augmentation des moyens en personnels et en matériel, la sécurité des habitant·e·s s’en trouvera mise en danger du fait de la surcharge de travail pesant sur les pompier·e·s. Le développement croissant de l’agglomération parisienne – des immeubles plus hauts, des infrastructures de plus en plus souterraines, des transports toujours plus nombreux, une densité de population croissante – suppose également une adaptation et une augmentation des moyens.

Ce constat, que Bastien Lachaud a déjà pu faire en septembre au Centre de secours d’Aubervilliers, renforce La France insoumise dans la conviction que les politiques d’austérité budgétaire sont une impasse. Les sapeur·e·s-pompier·e·s doivent impérativement se voir allouer tous les moyens nécessaires pour assurer la sécurité de nos concitoyen·ne·s : 20 véhicules et 200 pompier·e·s supplémentaires pourraient ainsi être mis en place à Paris et en Île-de-France afin de faire face à l’urgence. Plus largement, l’ensemble du maillage des services de l’État doit se voir restauré. C’est à cette politique globale de réarmement du service public que La France insoumise continuera de travailler par tous les moyens à sa disposition.

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