Soutien aux habitant·es de la copropriété des Joyeux à Aubervilliers

Le mardi 2 juillet 2019, Bastien Lachaud a rendu visite aux habitant·es de la copropriété des Joyeux à Aubervilliers. Le député insoumis a pu rencontrer et échanger avec une douzaine des copropriétaires de cet ensemble qui compte environ 80 logements, et visiter les appartements et les parties communes. Ce fut

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Le mardi 2 juillet 2019, Bastien Lachaud a rendu visite aux habitant·es de la copropriété des Joyeux à Aubervilliers.

Le député insoumis a pu rencontrer et échanger avec une douzaine des copropriétaires de cet ensemble qui compte environ 80 logements, et visiter les appartements et les parties communes. Ce fut avant tout l’occasion pour lui de saluer la mobilisation des habitant·e·s qui, en s’organisant d’eux-mêmes et en faisant entendre leur voix, avec l’aide de l’association Alliance Citoyenne d’Aubervilliers, ont permis de sauver la copropriété et d’envisager sa réhabilitation.

Mal entretenus par le précédent propriétaire qui faisait office de bailleur unique, les Joyeux ont besoin d’une réhabilitation importante. Le placement sous administration judiciaire qui dure depuis 2013 – un régime qui prive les copropriétaires de tout réel contrôle –, n’a fait qu’aggraver la situation. Si le bâti est sain et les appartements sont pour la plupart bien entretenus, les façades et les parties communes se dégradent : des balcons menacent de s’effondrer, les toitures présentent des fuites, les escaliers sont sales et parfois infestés de rats, il n’y a ni gardien ni gestion des ordures, et ce alors même que les copropriétaires se voient facturer des charges d’un montant disproportionné.  Bastien Lachaud a pu constater la gravité de cet état d’insalubrité, et la souffrance quotidienne qu’il implique pour les habitant·e·s – une situation qui n’est hélas que trop fréquente à Aubervilliers.

Cette situation de dégradation implique des travaux de réhabilitation importants, dont les actuels copropriétaires ne peuvent pas soutenir seuls le coût élevé. La copropriété s’est dès lors trouvée menacée de démolition, solution qui semblait privilégiée par des pouvoirs publics qui estimaient que la réhabilitation n’était pas viable. C’est alors que les habitant·e·s ont fait entendre leur volonté, répondant en grand nombre à l’enquête ouverte par la municipalité d’Aubervilliers et faisant pression contre l’idée d’une démolition. C’est cette mobilisation populaire qui a poussé la municipalité à s’engager à défendre la réhabilitation de la copropriété, et à oeuvrer à faire intégrer les travaux au plan “initiative copropriété”, lancé le 10 octobre 2018 par le ministre en charge de la Ville et du Logement. A l’occasion d’une visite aux Joyeux en avril 2019, le ministre Julien Denormandie s’est engagé en faveur de la réhabilitation des Joyeux : des fonds de l’Agence Nationale de l’Habitat devraient permettre de couvrir la quasi totalité des travaux de réhabilitation. Le lendemain de la visite de Bastien Lachaud aux Joyeux, la municipalité d’Aubervilliers annonçait d’ailleurs une seconde phase du plan de sauvegarde de la copropriété.

Les habitant·e·s se réjouissent naturellement de ces bonnes nouvelles, qu’ils doivent à la seule force de leur mobilisation et de leur organisation. Ils demeurent cependant dans une relative incertitude, dont ils ont fait part à Bastien Lachaud : les informations émanant de l’Etat, de l’intercommunalité et de la municipalité, qui doivent piloter la sauvegarde-réhabilitation, sont trop rares et imprécises, et les habitant·e·s restent dans l’attente d’engagements écrits, précis et concrets. En outre, les rapports avec l’administrateur judiciaire chargé de la copropriété sont extrêmement opaques et autoritaires : les habitant·e·s se voient régulièrement exiger des charges élevées sans en comprendre le détail, et sans constater la moindre amélioration de la situation quotidienne – un état de fait qui soulève la question de la légitimité du régime même d’administration judiciaire, qui dépossède les copropriétaires de tout pouvoir.  Face à ces inquiétudes, Bastien Lachaud s’est engagé à relayer les demandes des habitant·e·s auprès de l’ensemble des pouvoirs publics, du Ministre à la municipalité, ainsi que de l’administrateur judiciaire, afin que des réponses et des engagements tangibles puissent être donnés. Appuyer et relayer l’auto organisation et les mobilisations populaires : c’est le premier engagement d’un élu insoumis.

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