La crise sanitaire ne doit pas être une crise sociale : demandons une suspension des loyers !

L’épidémie de Coronavirus bouleverse nos vies. Mais la crise sanitaire ne doit pas se transformer en crise sociale. Les plus modestes ne doivent pas payer le prix de la crise. Demandons la suspension des loyers ! Exigeons l’aide de l’Etat ! Avec la crise sanitaire, c’est une crise sociale qui

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L’épidémie de Coronavirus bouleverse nos vies. Mais la crise sanitaire ne doit pas se transformer en crise sociale. Les plus modestes ne doivent pas payer le prix de la crise. Demandons la suspension des loyers ! Exigeons l’aide de l’Etat !

Avec la crise sanitaire, c’est une crise sociale qui menace

A Aubervilliers et à Pantin, comme dans beaucoup de nos villes populaires un grand nombre d’habitant·es souffrent de la précarité. Aujourd’hui, avec la crise sanitaire, c’est une crise sociale qui menace. Nos concitoyen·nes aux revenus modestes éprouvent déjà d’ordinaire des difficultés pour faire face à leurs dépenses et au coût des loyers, souvent trop chers. A présent, avec la suspension de l’activité, le chômage partiel et la perte de revenus qui l’accompagne risquent de les plonger dans une situation financière plus critique encore. Beaucoup craignent de ne pas pouvoir payer leur loyer. Et beaucoup se privent chaque jour pour le payer, rognant sur leurs dépenses indispensables. Cette injustice, nous ne l’acceptons pas.

La France insoumise demande un moratoire sur les loyers

Député d’Aubervilliers et de Pantin, il est de mon devoir de me faire le relais de ces préoccupations au niveau national. C’est pourquoi, avec le groupe parlementaire de La France insoumise auquel j’appartiens, j’ai déposé une proposition de loi instaurant un moratoire sur les loyers durant l’épidémie de Covid-19.  Elle offre à tout locataire du parc public ou privé éprouvant des difficultés financières la possibilité d’interrompre le paiement du loyer à son propriétaire. L’État a les moyens d’agir. Il a débloqué des milliards d’Euros d’aide aux entreprises. Il leur a donné la possibilité de suspendre sans pénalités le paiement des loyers de leurs locaux. Ce qui est possible pour les entreprises doit l’être pour tou·tes les locataires en difficulté.

Agir à Aubervilliers et Pantin, avec les bailleurs publics

Il faut cependant agir le plus rapidement possible au niveau local. C’est pourquoi j’ai écrit aux président·es de l’Office Public de l’Habitat d’Aubervilliers et de Pantin Habitat, M. Anthony Daguet et Mme Françoise Kern, pour leur demander d’examiner la possibilité de mettre en place une mesure de suspension des loyers.En effet, de par leur rôle de bailleur sociaux publics, de par la place centrale qu’ils occupent dans chacune des deux villes en tant que premiers bailleurs sociaux, ces deux organismes peuvent jouer un rôle moteur. Des efforts ont déjà été accomplis pour proposer un accompagnement et des possibilités d’assouplissement aux locataires en difficulté. Un moratoire sur les loyers s’inscrirait dans la continuité de cette politique. Conscient des contraintes économiques qui rendent difficile le financement d’une telle mesure par des bailleurs sociaux publics, je me suis adressé au ministre de la ville et du logement, M. Julien Denormandie, pour demander que l’État mette en place d’un moratoire sur les loyers et apporte une aide exceptionnelle aux bailleurs. Je suis à la disposition de ces derniers pour exiger ensemble que l’État prenne ses responsabilités.

Tous craignent pour leur santé et celles de leurs proches. Mais nul ne doit craindre de ne pas avoir les moyens de subvenir à ses besoins essentiels, de ne pas pouvoir se loger. Face à l’épidémie, c’est l’heure de la solidarité.


 Retrouvez cidessous mes courriers à M. Julien Denormandie, ministre chargé de la ville et du logement, et MMe Françoise Kern, présidente de Pantin Habitat

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