Pas de politique sanitaire sans solidarité sociale

La pauvreté explose en France. La crise sanitaire s’est transformée en crise sociale. Et la crise sociale amplifie la crise sanitaire. Il faut des mesures d’urgence pour soutenir les personnes tombées dans la pauvreté. Retrouvez le texte de la question : 10 millions. 10 millions de pauvres en France. Dont

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La pauvreté explose en France. La crise sanitaire s’est transformée en crise sociale.

Et la crise sociale amplifie la crise sanitaire. Il faut des mesures d’urgence pour soutenir les personnes tombées dans la pauvreté.

Retrouvez le texte de la question :

10 millions. 10 millions de pauvres en France. Dont 1 millions de plus depuis le début de la pandémie. Plus d’un million de personnes ont été privées d’emploi. Plus d’un million ont sollicité l’aide alimentaire. La faim s’est installée, dans ma circonscription, en Seine-Saint-Denis, et dans tout le pays également.

Nous avons proposé la gratuité des masques, la suspension des loyers, l’encadrement des prix alimentaires, le relèvement des minimas sociaux à commencer par le RSA, et sa nécessaire extension aux jeunes de 18 à 25 ans, la suppression du jour de carence, l’augmentation des coupons alimentaires et des chèques énergie. Tout cela, vous l’avez refusé. Qu’avez-vous fait ? Un prétendu plan pauvreté que toutes les associations jugent indigent. Vous vous moquez du monde, par pure idéologie !

Et les conséquences sont dramatiques. Pas seulement sur le plan social, mais aussi sur le plan sanitaire. Car la pauvreté est un facteur aggravant de l’épidémie : elle amplifie la contamination et la gravité de la maladie.

Les gens se contaminent, parce qu’ils ne peuvent pas matériellement respecter les consignes sanitaires. Ils ne peuvent pas changer leur masque. Ils s’entassent dans des logements surpeuplés ou insalubres. Ils ne se déclarent pas malades de peur de perdre leurs salaires.

Il ne peut y avoir aucune politique sanitaire efficace sans solidarité sociale. C’est à l’Etat, à la solidarité nationale de prendre en charge le soutien des personnes les plus précaires, et celles qui sont tombées dans la pauvreté du fait du confinement. Mais il ne le fait pas. Les associations, les militants insoumis aussi, organisent des collectes de produits de première nécessité. Mais Monsieur le ministre des Solidarités et de la Santé, ce n’est pas à eux seuls d’assurer la solidarité. C’est à vous.

Quand allez-vous mettre en œuvre les mesures d’urgence nécessaires pour la survie immédiate de millions de personnes ?

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