A Pantin, presque un an et demi après le suicide de Christine Renon, directrice d’école maternelle, qui a mis fin à ses jours après avoir dénoncé son épuisement au travail, rien n’a changé.
La situation continue de se dégrader, malgré la lutte que mènent les enseignants, les personnels, les parents d’élèves. Malgré mes alertes. Le ministre Blanquer n’a même pas reçu le collectif qui s’est constitué après le choc qui a bouleversé les communautés éducatives et la ville. Tout un symbole. Tout un symbole de la situation de l’école en Seine-Saint-Denis, que Macron et Blanquer laissent à l’abandon, rentrée après rentrée. La crise du Covid-19 elle-même n’y a rien changé. Ils s’en fichent !
Le collectif Christine Renon signe une tribune qui dit tout de cette situation, inacceptable en République, et qui est pourtant une réalité en Seine-Saint-Denis. L’inégalité. La dégradation. L’abandon de l’État. Le déni de la hiérarchie, du ministre. La colère est juste. La lutte contre cette injustice est saine.
Nous la mènerons jusqu’au bout
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