Le groupe pharmaceutique Sanofi annonce la suppression de 1700 postes en Europe, dont 1000 en France, et 400 postes dans la branche recherche et développement ! En plein cœur de la crise du COVID-19 !
Cette décision scélérate montre une nouvelle fois le vrai visage de ces entreprises de Big Pharma. Sanofi a fait 7 milliards d’euros de profits et distribué 4 milliards de dividendes à ses actionnaires pendant le confinement. Sanofi a touché 150 millions de Crédit Impôt Compétitivité Emploi et de Crédit Impôt Recherche en quelques année. Et Sanofi licencie ! Et Sanofi supprime des postes dans sa branche recherche : le groupe est passé 6 000 postes dans la recherche et développement en 2007 à moins de 3 000 aujourd’hui, de 11 laboratoires en France à 3. Pas étonnant que Sanofi n’ait pas trouvé le vaccin contre le Covid. Le profit, le profit, encore le profit, seulement le profit. Gaver les actionnaires voilà leur seule logique.
Et Macron et son gouvernement ne font rien. Pire, ils continuent de financer Sanofi avec l’argent du peuple, à coup de crédits d’impôt. Sans aucune contrepartie. Pire, ils applaudissent Sanofi et récompensent ses dirigeants, à l’image de Serge Weinberg, président de Sanofi, fait commandeur de la légion d’honneur. Il est vrai que Serge Weinberg fut un grand soutien de Macron. Profiteurs de crise et dirigeants politiques, main dans la main : c’est cela, l’oligarchie.
Il est temps de mettre fin à ce système fou. Il est temps que l’Etat retrouve son rôle et agisse contre ces rapaces sans foi ni loi. Supprimons le crédit d’impôt recherche, qui a démontré son inefficacité. Demandons des comptes aux entreprises qui ont perçu indument l’argent des Français, pour leur seul profit. Créons un pôle public du médicament, pour mettre un terme au pouvoir exorbitant des laboratoires privés, pour restaurer une recherche au service de l’intérêt général. Ce sont les propositions que j’ai portées avec le groupe parlementaire de La France insoumise : la santé publique plutôt que les poches des actionnaires ! Le peuple, avant tout !
