Vente de Rafales à la Grèce : 18 avions de vendus, 500 millions de perdus ?

Florence Parly signe aujourd’hui en Grèce la vente de 18 Rafales. Bonne nouvelle pour l’industrie de défense ! Pour une fois, il ne s’agit pas d’armer une dictature. Bonne nouvelle pour les armées françaises ? C’est moins évident. En cédant 12 appareils d’occasion de l’Armée de l’Air pour 400 millions,

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Florence Parly signe aujourd’hui en Grèce la vente de 18 Rafales. Bonne nouvelle pour l’industrie de défense ! Pour une fois, il ne s’agit pas d’armer une dictature.

Bonne nouvelle pour les armées françaises ? C’est moins évident. En cédant 12 appareils d’occasion de l’Armée de l’Air pour 400 millions, le ministère « se découvre ».

Surtout, il s’oblige à l’achat de 12 Rafales neufs d’un prix autrement plus élevé. Le coût unitaire d’un appareil voisinant les 80 millions, il faudra débourser au bas mot 900 millions d’euros.

A supposer que le produit de la cession des 12 appareils d’occasions servent à l’achat des neufs, il reste à trouver 500 millions… Or on apprend par la presse qu’ils seront pris sur des « crédits budgétaires non consommés » et « qu’il n’y aura donc pas de réévaluation financière de la loi de programmation militaire ».

Comprenez : le gouvernement déshabille Pierre pour rhabiller Paul et se fiche bien de l’avis du Parlement.

Pascal Subtil, CC BY-SA 2.0 https://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0, via Wikimedia Commons

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