Non à la fermeture des points d’accueil de l’assurance maladie, à Pantin et en Seine-Saint-Denis

Trois points d’accueil doivent fermer à Pantin, Bondy, Les Lilas La Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) de Seine-Saint-Denis annonce la fermeture de trois de ses points d’accueil, à Pantin, à Bondy, Les Lilas, avant la fin du mois de mars prochain. De source syndicale, ces fermetures seraient le signe avant-coureur

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Trois points d’accueil doivent fermer à Pantin, Bondy, Les Lilas

La Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) de Seine-Saint-Denis annonce la fermeture de trois de ses points d’accueil, à Pantin, à Bondy, Les Lilas, avant la fin du mois de mars prochain. De source syndicale, ces fermetures seraient le signe avant-coureur d’une restructuration plus vaste encore, les bâtiments d‘Aulnay, Aubervilliers, Drancy, Montreuil, et Saint-Denis risquant d’être vendus, et leurs services relocalisés dans des maisons de service public, dont la localisation est inconnue à ce jour.

Depuis 20 ans, toujours moins d’accueils de l’assurance maladie dans notre département

Cela fait des années que les services de l’assurance maladie ferment dans notre département, les uns après les autres. Il y a 20 ans, le département comptait 100 points d’accueil. En 2015, il n’y en avait plus que 33. Aujourd’hui, il n’y en a plus que 18, dont uniquement 14 sont ouverts, deux fois par semaine, sur rendez-vous. Le 31 décembre 2020 encore, le centre de santé dentaire géré par la CPAM à la Courneuve fermait ses portes, malgré l’importante mobilisations des citoyens et des élus, à laquelle j’ai participé. C’était le dernier centre de ce type dans le département, après la fermeture de ceux d’Aubervilliers et d’Aulnay, il y a trois ans.

Ils « font des économies », en sacrifiant le service public, la santé et l’égalité

Ils ferment ainsi des points d’accueil. Dans un département qui manque déjà de services publics et de services de santé. Dans un département particulièrement impacté par la fracture numérique, la fermeture des points d’accueil physiques de proximité signifie, pour beaucoup de nos concitoyens, l’impossibilité pure et simple d’accéder aux services correspondants. Dans un département frappé de plein de fouet par la pandémie de Covid-19 et ses conséquences sociales. Pourquoi ? Pour une seule raison, purement comptable : faire de prétendues « économies », au détriment de l’égal accès de nos concitoyens au service public, au détriment de leur santé. Quel scandale !

Soutien aux habitants et collectifs mobilisés : le service public est à nous !

Opposés à ces mesures iniques, les habitants se mobilisent. Les syndicats tirent le signal d’alarme. Un collectif s’est constitué ; une pétition a réuni plusieurs centaines de signatures et de nombreux soutiens syndicaux et politiques. N’hésitez pas à la signer. Je partage pleinement l’incrédulité et l’indignation légitime de mes concitoyens devant ces fermetures, qui affectent ma circonscription, à Pantin et Aubervilliers, et l’ensemble de mon département. J’ai donc écrit à la direction de l’assurance maladie, au niveau national et en Seine-Saint-Denis, pour lui demander de revenir sur ces fermetures. Le droit des séquano-dyonisiens à accéder au service public et aux services publics de la protection sociale doit être garanti. La Seine-Saint-Denis a plus que jamais besoin de la solidarité et de la puissance publique !

Lire ma question écrite au ministre Olivier Véran

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