La pandémie a fait plonger des milliers de foyers déjà fragiles dans une précarité plus grande encore. Je le vois tous les jours auprès des habitants de ma circonscription, à Aubervilliers et Pantin.
Pourtant, le 31 mai prochain, les expulsions locatives reprendront et avec elles, son cortège de drames humains. Des femmes et des hommes se trouveront ainsi sans logement, ou sans même une solution d’hébergement d’urgence. En pleine pandémie ! C’est intolérable.
Il faut suspendre les expulsions locatives, en prolongeant la trêve. Afin de ne pas léser les propriétaires, le fonds d’indemnisation aux bailleurs doit être porté à 100 millions d’Euros. Plus profondément, c’est toute la politique du logement qu’il faut revoir : renforcer et simplifier les dispositifs de prévention des impayés, augmenter sensiblement le fonds de solidarité logement, massifier l’offre de logements accessibles. Dans l’immédiat : pas une famille, pas un enfant ne doit être expulsé. Le droit à la vie paisible ne doit pas durer que le temps d’une simple trêve.
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Image par Serge Jové de Pixabay
