Pour Macron et Blanquer, la rentrée scolaire, c’est la rentrée du mépris de classe. Depuis plusieurs jours, le Président de la république et le ministre de l’éducation nationale alimentent une polémique écœurante sur l’allocation de rentrée scolaire perçue par les foyers modestes, et qui leur servirait, prétendent-ils, non pas à assurer l’essentiel pour leurs enfants, mais à « acheter des écrans plats ».
Mensonge honteux, qui ne repose sur rien si ce n’est sur le mépris envers les plus modestes. Stratégie politique éculée, qui consiste à pointer la soi-disant « fraude sociale » pour justifier supprimer les aides dont bénéficient les plus modestes. Aux États-Unis, Ronald Reagan utilisait déjà la même rhétorique dans les années 1980, stigmatisant les prétendues « reines des allocs » (welfare Queens en anglais), dont ils prétendait qu’elles détournaient les aides sociales pour « rouler en Cadillac ». Contre-vérités scandaleuses, visant à exciter la haine contre les plus pauvres, pour justifier une politique ultralibérale. Ce discours, celui de la droite la plus réactionnaire, c’est aujourd’hui celui des macronistes.
Macron et Blanquer qui ont toujours vécu dans l’aisance, et dont le gouvernement fait des milliards de cadeaux fiscaux aux super riches et aux multinationales jouent à stigmatiser les plus modestes et à traquer leurs dépenses. C’est Ignoble. Qu’ils aillent vivre au RSA pour voir.
