J’étais aujourd’hui au tribunal de commerce de Paris avec les salariés de Lapeyre en lutte.
Lapeyre c’est 100 ans d’excellence dans la menuiserie et l’aménagement, 126 usines, plus de 3500 salariés, dont de nombreux au siège social à Aubervilliers. Mais Lapeyre est menacée par sa vente à Mutares, un fonds d’investissement vautour, qui cherche un profit rapide en liquidant l’entreprise.
Depuis des mois, les salariés se battent pour défendre leur emploi et leur outil de travail. Aujourd’hui ils demandent le retrait de l’homologation de la vente à Mutares. Je les ai soutenu en portant leurs demandes à l’assemblée nationale, en interrogeant le gouvernement : mais ils s’en fichent. Quelle honte.
Macron et Le Maire nous parlent de relocalisation de la production. « Et en même temps », ils laissent un fleuron français être liquidé par un fond spéculatif sans foi ni loi. Mensonges éhontés. Passivité criminelle. Il faut en finir avec ce scandale. Il faut sauver Lapeyre !
