Crack à Villette-Quatre chemins : assez de réunions pour rien, assez de langue de bois. Des actes !

Ce jeudi 30 septembre, une réunion a rassemblé l’ensemble des pouvoirs publics concernés autour de la réponse au problème du crack, après la décision uniltérale du préfet de police de Paris d’installer 150 de consommateurs de drogue porte de la Villette. J’ai fait entendre une nouvelle fois les craintes et l’exaspération légitimes des habitants d’Aubervilliers et Pantin.

Aucune réponse concrète et à court terme n’a été apportée aux inquiétudes des albertivillariens et des pantinois. Des généralités. Aucune décision. Aucun calendrier. Tout au plus, la promesse d’une future réunion, à une échéance indéterminée. Que de temps perdu. Que de désinvolture de la part de l’État face aux craintes de nos concitoyens et à une situation qui se tend chaque jour un peu plus. Un scandale.

Le temps n’est plus à la langue de bois et aux paroles en l’air, mais aux actes. Les habitants de Pantin et d’Aubervilliers l’exigent. Un calendrier précis et des mesures concrètes pour assurer la sécurité des riverains, l’accueil et l’accompagnement sanitaire et social des personnes consommatrices de drogue. Une vie digne et sereine, pour toutes et tous. Ce n’est que justice.

Je continuerai à porter ces revendications auprès des pouvoirs publics. Je demande une nouvelle fois au premier ministre de recevoir les élus et les représentants des collectifs de riverains concernés. Jusqu’à ce que le pouvoir entende, je soutiendrai la mobilisation des habitants et des collectifs. Ils appellent à manifester tous les mercredis à 18h, rue Berthier à Pantin, et à 18h30, rue Emile Reynaud à Aubervilliers. Je serai à leurs côtés.

Mon communiqué de presse ⬇️