Trois habitants de Pantin sont convoqués au tribunal de justice de Paris le 20 octobre. Leur crime ? Avoir protesté, pacifiquement, contre la dégradation des conditions de vie dans leur quartier, en traçant des inscriptions sur le mur édifié passage Forceval, à Pantin, suite à la décision prise par le préfet de police le 24 septembre dernier d’installer plus d’une centaine de consommateurs de crack dans le square de la porte de la Villette.
Je m’élève contre ces poursuites scandaleuses. Comment ne pas partager le sentiment d’indignation des habitants d’Aubervilliers et Pantin face à une situation qu’ils ressentent comme le symbole d’une forme de mépris de l’État à l’égard de la Seine-Saint-Denis et de ses habitants ? Comment est-il possible que les pouvoirs publics n’aient pas d’autre préoccupation aujourd’hui que de poursuivre et de chercher à faire taire celles et ceux qui ne font que dénoncer pacifiquement la dégradation de leur quotidien ?
Je demande que cessent les poursuites à leur encontre. Je demandons une nouvelle fois aux autorités de déployer tous les moyens nécessaires pour répondre à l’urgence présente. Les habitants d’Aubervilliers et de Pantin ne demandent que des mesures de bon sens : le respect, la sécurité pour les riverains, un accompagnement sanitaire et social pour les consommateurs de drogue. Il revient à l’État d’entendre leurs revendications légitimes, et non de chercher à les étouffer.
Signez la pétition pour en soutien aux trois de Pantin.
Mon courrier au Premier Ministre, et la lettre ouverte que j’adresse aux autorités avec mes camarades élu·es insoumis·es de Pantin et de toute la Seine-Saint-Denis