J’ai reçu à l’Assemblée nationale des représentants de l’association Interfaith Diversity Network of West Africa en lutte contre un projet de loi visant à criminaliser les personnes LGBT au Ghana.
Ce projet de loi est particulièrement dangereux. Ce texte contrevient gravement aux principes de la Constitution ghanéenne de 1992 et aux traités internationaux en matière de droits humains ratifiés par le pays.
Il vise notamment à :
– criminaliser les personnes LGBT
– généraliser les thérapies de conversion
– empêcher les transitions de genre
Selon un groupe d’experts des procédures spéciales des Nations unies, qui ont analysé ensemble la proposition de loi, cette dernière « décrit un système de discrimination et de violence encouragé par l’État d’une amplitude telle que son adoption […] semblerait constituer une violation immédiate et fondamentale des obligations de l’État en vertu du droit international relatif aux droits humains ».
Ils ont besoin d’un soutien international pour empêcher l’adoption de cette loi de discrimination systématique. En France comme partout dans le monde, il n’y a rien à guérir.
