Soutien aux salariés de la sécurité privée

J’étais ce matin à Aubervilliers devant le siège du CNAPS (Conseil national des activités privées de sécurité), aux côtés des salariés du secteur de la sécurité privée mobilisés.

L’activité de ces travailleurs est conditionnée à l’obtention d’une carte professionnelle délivrée par le CNAPS. Mais celui-ci n’assure aucun suivi effectif des dossiers de demande, aucune vraie permanence téléphonique ni aucun physique, et met des mois pour traiter les dossiers. Les salariés attendent des mois, sans nouvelle de leur situation. Au point que certains sont suspendus par leurs employeurs, voire perdent leur emploi. C’est un scandale.

Ils revendiquent légitimement qu’un véritable suivi et un accueil soit mis en place, et que le renouvellement des cartes professionnelles soit simplifié et automatisé. Avec le groupe de La France insoumise, nous allons interpeller le gouvernement sur les dysfonctionnements du CNAPS et de la régulation du secteur de la sécurité privée. Je me réjouis que dès ce matin, le délégué territorial du CNAPS ait accepté de recevoir une délégation de plusieurs salariés.

Plus largement, leurs conditions de travail sont difficiles et les salaires bien souvent très bas, forçant nombre d’entre deux à cumuler plusieurs emplois pour s’en sortir. Pendant la crise du Covid Macron et les siens ont chanté les louanges des « travailleurs de première ligne », qui occupaient leur poste malgré l’épidémie. Aujourd’hui, ils n’ont plus un mot pour les agents de sécurité. C’est indigne.

J’ai rappelé l’engagement de Jean-Luc Mélenchon et de La France insoumise : abroger les réformes antisociales de Hollande et Macron, revaloriser le SMIC, réduire le temps de travail, passer à la 6e semaine de congés payés. Nous nous battrons, pour écrire à nouveau une page de progrès social pour notre peuple.

Respect pour ces travailleurs de première ligne !