Journée mondiale de sensibilisation intersexe

Le 26 octobre est la journée internationale de sensibilisation intersexe.Aujourd’hui, en France, des enfants subissent des opérations sans urgence vitale et sans qu’ils n’aient pu donner leur consentement libre et éclairé.

Ces opérations non consenties n’ont pas de finalité thérapeutique. Elles ont des conséquences particulièrement lourdes pour les personnes qui les ont subies. Elles peuvent être considérées comme des mutilations, et correspondent aux critères des traitements inhumains et dégradants.

Ces opérations portent atteinte aux droits humains fondamentaux de la personne :

– le droit à l’intégrité physique

– le droit à l’auto-détermination de la personne

La France a été condamnée par 3 comités de l’ONU pour ces pratiques. De nombreuses institutions nationales et internationales demandent l’arrêt des interventions sans urgence vitale sans le consentement de la personne.Il est urgent d’attendre que la personne puisse donner son avis elle-même, pour dire ce qu’on peut faire ou non sur son corps. C’est une question de respect des droits humains fondamentaux.

Malheureusement, toutes les tentatives d’inscrire dans la loi la condition sine qua non du consentement de la personne concernée avant toute intervention sans urgence vitale, n’ont pas pu aboutir. Pourtant, il n’y a rien à guérir.

J’ai déposé de nombreux amendements, lors de la loi de bioéthique et de la loi interdisant les « thérapies » de conversion, rédigés avec le Collectif intersexe et allié·es ainsi que l’association GISS altercorpus, qui ont tous été refusés.