Ce mercredi 26 janvier à Pantin, la préfecture de la Seine-Saint-Denis a procédé à l’évacuation de 180 personnes, principalement des réfugiés Afghans, qui étaient installées au bord du canal de l’Ourcq.
Je me réjouis que cette opération de mise à l’abri permette aux personnes de bénéficier d’un hébergement d’urgence et d’un accompagnement sanitaire, social et administratif. Elles ne doivent plus subir le froid, la faim, l’abandon par la puissance publique. Je demeurerai vigilant quant aux solutions qui leurs seront proposées.
Le 4 janvier dernier, j’avais alerté le ministère de l’intérieur et la préfecture de région pour demander la mise à l’abri et l’accompagnement de ces personnes. Je me félicite que cette alerte ait été entendue. Je tiens surtout à saluer et remercier toutes celles et ceux, habitants et habitantes de Pantin, qui leur sont venus en aide avec le collectif Pantin Solidaire pour leur apporter de l’aide, du réconfort. Cette solidarité spontanée honore notre ville et notre pays, quand les politiques sont trop souvent défaillantes.
Depuis le début de mon mandat, je ne cesse d’alerter les pouvoirs publics sur l’absence de solution pérenne à la situation des campements de réfugiés localisés aux portes nord-est de Paris, à proximité immédiate des villes d’Aubervilliers et Pantin : une politique inefficace et inhumaine. Nous ne pouvons tolérer d’abandonner celles et ceux qui fuient la guerre et la misère, dans des conditions inhumaines, et indignes. Notre République a le devoir d’accueillir, de respecter et de protéger les personnes y cherchent l’asile.