J’étais représenté ce matin à l’hommage rendu à Suzanne Martorell, militante communiste d’Aubervilliers, tuée le 8 février 1962, suite à une charge de police au métro Charonne, comme 8 autres de ses camarades.
Avec des milliers d’autres personnes, Suzanne Martorell était venue manifester contre l’OAS et pour la paix en Algérie. Elle avait 36 ans, était mère de trois enfants, et habitait la cité Robespierre.
En ces années sombres de la guerre d’Algérie, la violence raciste de l’extrême-droite, la haine contre le mouvement social, les brutalités de certains policiers tuaient. Elles tuent à nouveau aujourd’hui.
Nous n’oublierons jamais Suzanne Martorell et ses camarades. Nous continuerons toujours leur combat.