Bravo aux collectifs de riverains de la Villette et des Quatre Chemins pour leur mobilisation ce samedi 26 mars. Près 300 habitants d’Aubervilliers et de Pantin ont marché, de la porte de la Villette jusqu’au « mur de la honte », pour dire leur ras-le-bol, après 6 mois de crise du crack à la Villette.
6 mois que nous manifestons. 6 mois que nous interpellons l’État. 6 mois que nous affrontons le mépris du pouvoir. Depuis 6 mois j’ai écrit 21 courriers à toutes les autorités compétentes, interrogé le gouvernement par une question écrite : aucune réponse. Le 9 novembre à l’Assemblée Nationale, j’ai interrogé le ministre Olivier Véran. Il m’a traité de démagogue et fait des phrases sur les soi-disant moyens déployés. Ce 26 mars rien n’a changé. Rien ne bouge Tout empire. Les riverains subissent la dégradation de leur cadre de vie, les agressions. Les victimes de drogue sont abandonnées dans des conditions indignes et inhumaines.
Assez de mépris. Assez de mensonges. Assez d’inaction criminelle. Je fais à nouveau mien le cri des habitants : Où est l’État ? Ne pouvant être présent à leurs côtés cette fois-ci, j’étais représenté par mes camarades insoumis d’Aubervilliers et Pantin, avec notre conseillère municipale insoumise Nadège Abomangoli. Aux albertivillariens et aux pantinois, je dis une nouvelle fois toute ma solidarité. Nous continuerons de nous battre et de crier : où est l’État ?