Le 3 mai 1936, le Front Populaire remportait les élections législatives, avec 386 sièges. La coalition rassemblant socialistes, communistes et radicaux, portait la gauche au pouvoir.
La victoire dans les urnes donnait l’impulsion d’un puissant mouvement de grève dans les usines du pays.
Ces deux forces conjuguées allaient permettre la réalisation d’avancées sociales colossales : réduction du temps de travail hebdomadaire de 48 à 40 heures, mise en place de quatorze jours de congés payés, nationalisation d’industries, accords de Matignon instaurant l’exercice du droit syndical, instauration de conventions collectives et augmentation des salaires.