J’étais représenté ce matin à Aubervilliers pour la commémoration de la journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leur abolition. Du XVe au XIXe siècles, des dizaines de millions d’hommes, de femmes et d’enfants furent, capturés en Afrique, transportés à travers les océans, et réduits en esclavage.
Il faut prendre la mesure de ce crime inouï. Un crime contre l’humanité.
Notre devoir est de regarder ce passé en face, de reconnaitre ce crime, de préserver et de transmettre la mémoire des millions et millions de victimes et de toutes celles et ceux qui se sont battus pour la liberté. Il faut leur rendre justice.
Comme l’écrivait Édouard Glissant : « L’oubli offense, et la mémoire quand elle est partagée, abolit cette offense. » Nous n’oublierons jamais.