Cela fait aujourd’hui 365 jours que le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, a installé la scène ouverte de consommation de crack porte de la Villette.
Depuis 365 jours, des milliers de riverains des quartiers de la Villette et des Quatre Chemins sont exposés à la dégradation de leur cadre de vie et à l’insécurité. Des réseaux criminels de trafic sont laissés libres d’agir à ciel ouvert. Des centaines de victimes de la drogue sont abandonnées sans assistance. Plusieurs en sont morts. Ce jour même, l’on apprend qu’un homme de 92 ans est entre la vie et la mort.
Depuis 365 jours, je me tiens aux côtés des habitants, pour exiger des solutions, pour la sécurité des riverains, pour la prise en charge médico-sociale des usagers de drogue, pour la lutte contre les trafics.
Depuis 365 jours, nous nous heurtons à un mur d’indifférence, de la part du gouvernement et des services de l’État.
Des solutions existent pourtant pour lutter contre le fléau du crack, pour assurer la sécurité et la prise en charge médico-sociale. Ce sont les missions de l’État. Mais il se refuse à les assumer. Un scandale républicain ! Il faut que cela cesse.
Nous demandons donc encore une fois :
- Une véritable concertation de l’ensemble des acteurs et des riverains
- L’évacuation du camp de la porte de la Villette
- La prise en charge médico-sociale des victimes de la drogue.
- Nous interpellons encore une fois le gouvernement : où est l’Etat ? Quand va-t-il prendre ses responsabilités ?
À l’appel des collectifs de riverains et avec les élus d’Aubervilliers et Pantin, je manifestais aujourd’hui pour dire notre ras-le-bol.
Il faut en finir avec ce camp de la honte ! La situation est intenable, les riverains sont à bout. Les solutions existent, pour la sécurité du quotidien et la prise en charge médico-sociale des victimes de la drogue. Mais les autorités compétentes fuient leurs responsabilités.
Assez de mensonges et de mépris !
L’État doit prendre ses responsabilités !