Non à la hausse des loyers dans l’OPH Aubervilliers !

J’étais aujourd’hui, avec ma suppléante Aline Lo Tutala, de La France insoumise – Aubervilliers aux côtés des habitants et habitantes d’Aubervilliers qui manifestaient pour dire non à l’augmentation de 3,5% des loyers de l’OPH décidée par la maire, Karine Franclet.

3,5% en plus chaque mois : dans une ville où presque un habitant sur deux vit sous le seuil de pauvreté, où l’inflation, qui va atteindre 7%, place déjà des milliers de nos concitoyens dans des situations d’extrême précarité, une telle hausse risque de se traduire pour des milliers d’habitants, par une alternative effrayante : avoir à choisir entre payer son loyer, se chauffer, ou s’alimenter…et ce alors que bien des logements de l’OPH sont mal chauffés, mal entretenus, insalubres. Insupportable.

3,5% : c’est un choix politique, conscient et délibéré, de la part de Karine Franclet et des membres de sa majorité municipale qui siège au conseil d’Administration de l’OPH. L’ensemble des représentants des locataires s’y sont opposés. Ils et elles ont interpellé Karine Franclet, pour lui demander de renoncer, mais elle refuse de les entendre. Inacceptable.

3,5% : c’est l’augmentation maximale autorisée par la prétendue loi « le pouvoir d’achat » votée en août dernier par la majorité parlementaire soutien d’Emmanuel Macron et par la droite parlementaire, qui constituent aussi le socle de la majorité municipale de Karine Franclet. Karine Franclet a choisi le maximum légal. Elle applique à Aubervilliers la même politique antisociale que celle de Macron. Scandaleux.

Avec La France Insoumise et la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale (LFI – NUPES), je défends une autre politique. Au niveau national, nous avons proposé le gel des loyers et un soutien massif de l’État aux bailleurs sociaux. Au niveau local, nous pensons que les collectivités et les bailleurs doivent s’engager et utiliser toutes les marges de manœuvres pour protéger nos concitoyens les plus vulnérables.

Soutien aux locataires en colère. La lutte continue.