HOMMAGE A JACQUES ISABET

J’ai appris hier avec tristesse le décès de Jacques Isabet, maire de Pantin de 1977 à 2001. Au nom de La France Insoumise, j’exprime toutes mes condoléances à sa famille, à ses proches, à ses camarades de la section du Parti Communiste Français de Pantin, et à la fédération du Parti Communiste Français de la Seine-Saint-Denis.

Je n’ai pas connu Jacques Isabet. Mais je sais tout ce que Pantin lui doit.

Ses réalisations ont transformé la ville. Des équipements publics et des services municipaux de proximité, centre administratif, maisons de quartiers des Quatre Chemins et des Courtillières. La culture pour tous, le Ciné 104, le Centre National de la Danse, la bibliothèque des Quatre Chemins. Le logement et l’urbanisme, un engagement permanent pour le logement social et l’aménagement des berges du Canal de l’Ourcq. Élu, il a marqué les esprits et les cœurs par sa proximité, son humanité. Aujourd’hui encore, des pantinoises et des pantinois me parlent de lui comme d’un homme toujours disponible et à l’écoute.

Son parcours politique dit beaucoup de l’histoire de notre pays et de la gauche. Titulaire d’un CAP d’ajusteur, mécanicien au dépôt de Flandre de Pantin, militant syndical à la CGT, membre des jeunesses communistes puis du PCF, conseiller municipal en 1968 puis maire de Pantin à partir de 1977. Un destin à l’image de toute époque, où les organisations de gauche ouvraient à la classe ouvrière la formation, la promotion et à l’accession aux responsabilités, pour mener une politique au service du peuple, pour permettre à toutes et tous de s’émanciper et de vivre mieux, pour changer la vie, tout simplement.

C’est, en somme, une certaine idée du communisme municipal qu’incarnait Jacques Isabet, une idée qui a marqué Pantin comme tant de villes populaires dans notre pays.

Il laisse un héritage, dont nous nous devons toutes et tous d’être dignes.