Depuis des années, les promoteurs des Jeux Olympiques de Paris 2024 rabâchent les mêmes slogans : « Une grande fête populaire ! » « Une formidable opportunité pour la Seine-Saint-Denis ! » : Mais plus l’échéance approche, plus la réalité est claire : une gigantesque esbroufe pour les séquano-dyonisiens.
Cette semaine le feuilleton a connu deux nouveaux épisodes. D’abord, le prix des billets : 2700€ pour la cérémonie d’ouverture. 980€ pour l’épreuve de natation. 630€ pour la gymnastique artistique. Elle est belle, la fête populaire ! Et ensuite, une nouvelle ahurissante : la rentrée de certaines écoles de Seine-Saint-Denis pourrait-être reportée parce que les transports ne peuvent pas faire face simultanément à l’affluence des jeux paralympiques ! A quel niveau d’impréparation, improvisation, de clochardisation de la puissance publique est-on arrivés ?
Un spectacle couteux, inaccessible aux habitants et habitantes de nos villes, qui, en revanche, en subiront les nuisances : voilà ce que ce sont aujourd’hui ces JO. Pendant ce temps, les problèmes du quotidien demeurent : l’éducation, le logement, les transports, la tranquillité publique. La prétendue « fête populaire » est plutôt le symbole de toutes les dérives d’un modèle de société qu’il faut plus que jamais changer.
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