Demain, 31 mai, l’Assemblée nationale débutera l’examen en commission de la proposition de loi déposée par le groupe LIOT, visant à abroger la réforme des retraites. Elle doit être soumise au vote le 8 juin prochain. Avec mes camarades du groupe La France Insoumise et de la NUPES, nous apportons naturellement notre soutien sans réserve à cette proposition. Nous pouvons gagner, être majoritaires à l’Assemblée, faire entendre la voix du peuple qui refuse cette réforme injuste, et infliger un camouflet à Macron.
Mais voilà que les macronistes tentent encore de bâillonner l’Assemblée ! Ils ont tellement peur de perdre ce vote, qu’ils multiplient les manoeuvres pour empêcher l’examen et le vote du texte. Mensonges, pressions honteuses ; dévoiement de la constitution. Leur dernière trouvaille : la proposition de loi LIOT serait inconstitutionnelle parce qu’elle créerait une dépense, et Eric Coquerel, président insoumis de la commission des finances, serait coupable de l’avoir déclarée recevable. Foutaises ! Un procès ridicule et dangereux : la proposition est recevable puisqu’elle est gagée par des recettes correspondantes : c’est la jurisprudence, qui s’est d’ailleurs également appliquée aux propositions des macronistes, Eric Coquerel n’a rien fait d’autre que la respecter. Tout est très simple…à condition d’être démocrate. C’est manifestement trop pour les macronistes !
Yael Braun-Pivet, présidente macroniste de l’Assemblée nationale, déclarait ce matin : « J’entends dire que ce serait antidémocratique d’empêcher le vote. Il n’y a rien de plus démocratique ». Voilà à quel niveau de délire en sont arrivés les partisans de Macron. On se croirait dans 1984 d’Orwell. Ils piétinent toutes les institutions et la démocratie pour passer en force et imposer une réforme dont personne ne veut. Ils ont transformé la République en démocrature.
Nous ne les laisserons jamais faire. Face à leurs manoeuvres, nous avons besoin de la force du peuple. RDV :
Demain 31 mai, pour un rassemblement de soutien à 13h, Métro Invalides.
Et le 6 juin, déferlons toutes et tous dans la rue avec les organisations syndicales !