Accompagnantes les élèves en situation de handicap, l’école ne tiendrait pas debout sans elles. Et pourtant, elles sont précarisées, mal payées, surchargées de travail, méprisées par le gouvernement. Comme tant de métiers indispensables, de professions du lien, majoritairement féminines, les dominants ne leurs réservent que le mépris de classe et le sexisme.
Il y a seulement 132 000 AESH en France, pour 430 000 enfants en situation de handicap. Conséquence : en Seine-Saint-Denis par exemple, certaines d’entre elles accompagnent jusqu’à 6 enfants par semaine. Et pourtant, le gouvernement se refuse à recruter à la hauteur des besoins. Plus de 70% d’entre elles sont aujourd’hui sous le seuil de pauvreté. Et pourtant, le gouvernement se refuse à leur donner un statut et un salaire décent, et les maintient dans des contrats précaires.
Depuis des années, elles réclament un vrai statut, un salaire digne. Ma camarade Nadège Abomangoli, du groupe de La France insoumise a proposé une loi pour leur donner un statut de fonctionnaire. Avec mes collègues de la NUPES, nous avons cosigné cette proposition, portée lors de notre niche parlementaire. Mais le ministre de l’éducation nationale Pap Ndiaye et les députés macronistes n’ont rien voulu savoir
Ça suffit ! C’est insupportable.
Un vrai statut, un salaire digne ! Maintenant !
