Ce matin à Pantin, cérémonie en hommage à Jacques Isabet, maire de Pantin de 1977 à 2001, disparu le 10 mai dernier.
Les interventions très justes et émouvantes de Samir Amziane, secrétaire de la section du Pcf Pantin, de Nathalie Simonnet, Secrétaire départementale du PCF Seine-Saint-Denis, de Bertrand Kern, maire de Pantin, ont peint le portrait d’un homme qui a consacré sa vie à Pantin et marqué la ville de son empreinte.
Jacques Isabet était d’abord un ouvrier, titulaire d’un CAP d’ajusteur, mécanicien au dépôt de Flandre de Pantin, et un militant, syndicaliste, à la CGT, membre des jeunesses communistes puis du PCF. L’incarnation de ces fils et filles du peuple à qui le Parti Communiste a permis d’accéder aux responsabilités.
Un maire bâtisseur, dont les réalisations ont changé le visage de la ville, avec toujours le soucis des plus modestes et du progrès social pour toutes et tous, de l’accès au logement, aux services publics de proximité, à la culture. Un maire visionnaire aussi, qui a su réinventer Pantin après la désindustrialisation, lançant l’aménagement du canal, la réhabilitation des Courtillières, l’implantation des métiers de la mode dans la ville.
Un homme profondément généreux surtout, qui avait toujours au cœur l’écoute, la proximité, le partage. Le souvenir qu’il a laissé dans les coeurs de tant de pantinoises et pantinois suffit à tout dire de l’homme qu’il était.
Un homme de gauche, tout simplement.
Son destin, son engagement, ses accomplissements, ne peuvent qu’inspirer celles et ceux qui tâchent, aujourd’hui, de reprendre le flambeau et de marcher dans ses pas. Nous nous devons toutes et tous d’en être dignes.