À Aubervilliers ce matin, pour soutenir le Collectif Schaeffer.
150 travailleurs et travailleuses étrangers, sans-papiers, sans toit. Depuis plusieurs années, ils se battent pour leurs droits. Régularisation administrative. Hébergement. Sans solution pérenne – alors même que nombre entre eux on obtenu leur reconnaissance au droit à l’hébergement d’urgence – ils se trouvent contraints depuis 2018 d’occuper des lieux de fortune à Aubervilliers.
Depuis plusieurs années, j’interpelle la préfecture de la Seine-Saint-Denis en vain : aucune solution, pas même un rendez-vous avec les services préfectoraux. Tout un symbole de la politique méprisante menée par les gouvernements successifs envers des hommes et des femmes qui vivent et travaillent ici depuis des années, dont les enfants sont nés et scolarisés dans notre pays. Ecoeurant.
Aujourd’hui menacés d’expulsion du local de fortune où ils ont trouvé refuge, ils demandent à être reçus par les autorités.
J’ai interpellé à nouveau la préfecture. Je forme le vœu que la municipalité et la maire d’Aubervilliers, Karine Franclet, puisse également les recevoir et appuyer leurs démarches.