Le président Macron a pris la parole aujourd’hui en ouverture du conseil des ministres. C’était donc cela, le discours qu’il avait annoncé prononcer « autour du 14 juillet », pour « faire le bilan » de ses 100 jours d’apaisement ? La montagne a accouché d’une souris, pour ne pas dire d’une mouche. Un exercice surréaliste, comme Macron nous y habitué. « Ordre républicain rétabli », « réindustrialisation », « chômage qui continue de baisser », etc : tout va bien, tout est merveilleux ! Dans son palais, entouré des derniers courtisans qu’il a pu rassembler pour son mini-remaniement ministériel, le monarque se complait dans l’autosatisfaction et ose se vanter de son bilan.
Comme d’habitude et sans surprise, tout est faux. La démocratie et les libertés sont foulées aux pieds, avec un parlement piétiné et des violences policières qui se multiplient. La crise sociale est plus profonde que jamais : l’insee indiquait hier que 9 millions de gens vivent dans un état de privation matérielle extrême, c’est-à-dire qu’ils ne peuvent pas se chauffer, s’habiller, se nourrir correctement. Quant l’urgence écologique, n’en parlons même pas, quand nous vivons le plus chaud mois de juillet jamais enregistré sur terre mais que le ministre de l’écologie, interrogé à l’Assemblée nationale sur ce qu’il compte faire, préfère répondre « Mélenchon », « Crif », « Mélenchon » !
Narcisse-Macron se rengorge pendant que le peuple souffre. Insupportable.