Il faut lire ce récit glaçant du passage à tabac sauvage du jeune Hedi par des policiers, à Marseille. Hedi a échappé miraculeusement à la mort et subi des blessures qui le marqueront à vie.
Après la mort de Nahel à Nanterre, la répression policière contre les révoltes urbaines s’est accompagnée d’une vague de violence. Bilan provisoire : 5 jeunes ont eu un oeil crevé par des tirs de LBD, 1 est encore dans le coma, 1 autre est mort. Ils s’appelent Mehdi, Abdelkarim, Jalil, Virgil, Nathaniel, Aimène, Mohamed. Ils sont jeunes, racisés, habitants des quartiers populaires pour la plupart.
Sont-ils encore des policiers, ceux qui commettent qui commettent de tel actes ? Sont-ils encore des policiers, leurs syndicats et leurs collègues qui défendent les coupables ? Sont-ils dignes de gouverner, ceux qui comme Darmanin et Macron, tolèrent et osent nier ces violences policières ? Un pays qui tolère cette violence mérite-t-il encore le nom de République ?
Nous ne résignerons jamais à accepter cette violence, cette injustice. Nous relèverons la France de la spirale de brutalité et de régression dans laquelle le macronisme l’a plongé. Nous reconstruirons un pays de liberté, d’égalité, de fraternité.
Vérité et justice pour Hedi et toutes les victimes.