La casse de l’école publique doit cesser !

J’étais ce matin à Pantin, avec mes camarades de La France insoumise NUPES – Pantin aux côtés des parents d’élèves de l’école Langevin mobilisés contre une nouvelle fermeture de classe à la rentrée. Loin des diversions nauséabondes, islamophobes et racistes, et des promesses creuses du ministre Attal, la réalité est

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J’étais ce matin à Pantin, avec mes camarades de La France insoumise NUPES – Pantin aux côtés des parents d’élèves de l’école Langevin mobilisés contre une nouvelle fermeture de classe à la rentrée.

Loin des diversions nauséabondes, islamophobes et racistes, et des promesses creuses du ministre Attal, la réalité est là : année après année, la situation de nos établissements scolaires ne cesse de se dégrader du fait du manque de moyens ; rentrée après rentrée, les gouvernements qui se succèdent continuent la même politique de casse de l’école publique. Depuis la rentrée de lundi dernier, j’ai déjà reçu plusieurs alertes de différents établissements de ma circonscription qui sont à nouveau confrontés aux mêmes difficultés. A Aubervilliers, suppression d’une classe à l’école Jean Macé, d’une autre à l’école Gérard Philippe. A Pantin, suppression d’une classe à l’école Langevin, vacance d’un poste d’enseignant et d’un de direction à l’école Liberté. La liste n’est pas exhaustive. A l’échelle nationale, la situation est accablante. Le syndicat SNES-FSU publiait aujourd’hui les résultats de son enquête : il manque un professeur dans près de la moitié des collèges et des lycées de France. Une honte !

Nous connaissons toutes et tous les conséquences de cette situation : dégradation des conditions d’apprentissage des élèves, des conditions de travail des enseignants et des personnels ; accentuation des inégalités scolaires entre la Seine-Saint-Denis et les autres départements ; évitement qui conduit un nombre croissant de parents à scolariser leurs enfants dans le privé, en détruisant la mixité sociale. Cela fait des années que cela dure, des années que cela empire, et que les autorités ignorent toutes les alertes et toutes les revendications, des parents d’élèves, des enseignants, des élus dont je suis. A la direction départementale des services de l’éducation nationale, au rectorat de l’académie, au ministère de l’éducation nationale, que j’interpelle chaque mois, c’est toujours la même réponse, toujours les mêmes mensonges : « tout va bien ! » Insupportable.

J’apporte mon soutien total aux communautés éducatives mobilisées. Je porterai comme toujours leurs revendications en interpellant la rectrice de l’académie de Créteil, que je dois rencontrer ce jeudi avec l’ensemble des parlementaires du département. La casse de l’école publique doit cesser !

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