TRAFIC DE CIGARETTES, INSECURITE DU QUOTIDIEN : L’ABANDON DE L’ETAT, JUSQU’A QUAND ?

« C’est devenu invivable » titre le journal Le Parisien en parlant du quartier des Quatre Chemins et des nuisances insupportables liées à la vente de cigarette à la sauvette, qui pourrit le quotidien des habitants.

« Devenu » ? Vraiment ? Mais cela fait des années que cela dure et que cela empire encore et toujours ! Et à présent, la même situation se propage et prolifère, aux sorties du Metro Hoche, à Pantin ; aux abords de la poste et de la mairie, à Aubervilliers.

Et cela fait des années que tous, riverains, commerçants, élus, nous dénonçons la situation. En qualité de député de la circonscription d’Aubervilliers et Pantin, j’ai alerté de façon répétée tous les pouvoirs publics compétents…jusqu’au président de la République. Avec une délégation de commerçants, non avons été reçus par le Préfet de police de Paris. Mais rien ne change.

Des solutions existent pourtant. Une police de proximité vraiment présente sur le terrain au quotidien. La lutte renforcée contre les réseaux alimentant les trafics. La prévention et l’accompagnement social, pour éviter que des individus sans ressources n’aient d’autre choix que se faire les petites mains de la contrebande et de la délinquance, et assécher ainsi le terreau de la violence. Ces solutions, ce sont celles que nous défendons. Mais le pouvoir n’écoute rien.

Et que fait l’Etat ? Rien. Du saupoudrage, au mieux. Les mêmes recettes inefficaces. Une présence policière épisodique et qui ne change absolument rien. Au fond, l’indifférence et inaction. Cette situation est révoltante. Mais emblématique du mépris et de l’abandon de l’Etat dans nos villes et notre département.

Les habitantes et habitants méritent une autre politique.