Mort sur un chantier à Aubervilliers : l’intolérable quotidien des ouvriers du BTP

Un homme est mort aujourd’hui, sur un chantier, à Aubervilliers. Un drame terrible, qui laisse une famille endeuillée, des proches brisés et des collègues sous le choc. Un drame qui, malheureusement, n’a rien d’exceptionnel : en France, chaque jour, un ouvrier perd la vie sur un chantier de construction. La

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Un homme est mort aujourd’hui, sur un chantier, à Aubervilliers. Un drame terrible, qui laisse une famille endeuillée, des proches brisés et des collègues sous le choc. Un drame qui, malheureusement, n’a rien d’exceptionnel : en France, chaque jour, un ouvrier perd la vie sur un chantier de construction.

La France détient un sinistre record : c’est le pays de l’Union Européenne où l’on meurt le plus au travail. Des chiffres accablants, qui devraient alerter et pousser à une remise en cause immédiate des conditions de travail dans le secteur du BTP. Mais les drames s’enchaînent, dans une indifférence insupportable.

Des causes connues, des drames évitables

Les raisons de ces accidents sont bien identifiées :

  • La précarité et la pression des cadences. Trop d’ouvriers sont contraints d’accepter des conditions de travail dangereuses sous peine de perdre leur emploi.
  • Le non-respect des normes de sécurité. Par manque de moyens ou par volonté de rentabilité, certains employeurs négligent des règles pourtant essentielles à la protection des travailleurs.
  • L’insuffisance des contrôles. Trop peu d’inspections, trop peu de sanctions. Le secteur du BTP reste un véritable angle mort en matière de protection des travailleurs.

Aujourd’hui, à Aubervilliers, la CGT a constaté sur place des manquements graves à la sécurité. Une enquête est en cours. La vérité et la justice doivent être faites.

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