Gabriel Attal est donc nommé premier ministre. Personne n’en attend rien. Attal n’a ni substance, ni ligne politique, ni bilan, à part sa fidélité à Macron, des coups de communication et sa participaton zélée aux pires forfaitures des dernières années. Parcoursup, le SNU, la chasse islamophobe à l’Abaya. Pour remplacer Elisabeth Borne usée par le pouvoir, Macron a simplement choisi un nouveau perroquet pour annoncer les 49.3 et imposer la même politique destructrice.
Le petit cirque du remaniement est enfin terminé. Mise en scène du vide le plus total. Un faux suspense qui n’intéresse que le microcosme médiatique. Mais bon, Borne, Attal, c’est bon pour faire jacasser les chaînes infos.
Politique en toc. Journalisme de chronique mondaine. Voilà le macronisme. Et pendant ce temps l’oligarchie se gave, la France s’enfonce et la majorité du peuple continue de souffrir, toujours plus, inégalités sociales, racisme, effondrement des services publics.
Dans toutes les démocraties du monde, le premier ministre devrait maintenant se soumettre au vote de confiance du Parlement. Nous l’exigeons. Et s’il refuse et méprise la représentation nationale, comme Elisabeth Borne avant lui, nous déposerons une motion de censure et nous verrons qui soutient le gouvernement. Nous continuerons de combattre la politique funeste de Macron et de ses exécutants, jusqu’à ce que les choses changent.