Victoire. L’Assemblée nationale vote une résolution par laquelle la France condamne et reconnait le massacre du 17 octobre 1961.
Mes pensées vont aux centaines de victimes, « Français musulmans d’Algérie », comme disait alors le vocabulaire colonialiste, victimes de la répression sauvage de la police française, pour avoir manifester, pacifiquement, pour affirmer le droit de l’Algérie à l’indépendance et leur droit à la liberté. Elles vont à leurs familles, à leurs proches. A toutes celles et ceux qui se battent depuis des décennies pour la vérité et la justice, historiens engagés, militants des associations. A celles et ceux qui œuvrent courageusement, à faire vivre cette mémoire, comme à Aubervilliers, dans ma circonscription.
Mais le travail politique et mémoriel doit aller encore plus loin. Nous demandons l’ouverture complète des archives pour faire toute la lumière sur ce massacre. Pour affirmer enfin que le crime du 17 octobre fut celui de tout un système d’oppression, de tout un pouvoir. Un crime colonial. Un crime raciste. Un crime d’État.
