La Grande mosquée de Pantin a été la cible d’actes de vandalisme très tôt ce samedi matin. Les auteurs de ces inscriptions racistes ont heureusement été interpellés en flagrant délit et devront répondre de leurs actes. Nous remercions les services municipaux qui ont pu intervenir promptement et effacer ces messages indignes.
Indignes, car ils font l’amalgame entre l’ensemble des musulmans et l’assassin de Samuel Paty. Indignes, car répondre à la violence par des messages de haine salit la mémoire des victimes, alors que l’un des objectifs du terrorisme islamiste est de plonger notre pays dans la division et le chaos. Indignes parce qu’au lendemain de l’attentat de Nice, après celui de Conflans-Sainte-Honorine, qui ont horrifiés notre pays, le sang froid et la fermeté à l’égard de toutes les dérives sont de mises pour faire face aux menaces qui visent à saper les fondements de la nation républicaine.
Le risque de stigmatisation de nos concitoyens de confession musulmane n’est pas nouveau. Cela doit être condamné avec fermeté, à chaque fois que de tels phénomènes se manifestent. La résistance face à celles et ceux qui veulent mettre à mal l’unité de notre peuple est un combat de tous les jours.
Nous avons pour nous des principes clairs : il n’existe pas d’autres règles que celles de l’Etat de droit pour nous prémunir des dérives qui consisteraient à désigner des coupables aveuglément. Ainsi, face aux semeurs de haine, il est nécessaire de rappeler que la France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Notre devoir collectif est d’en préserver les principes, en fraternité.
