Manuels sexistes et LGBTphobes : lettre à Blanquer

Suite à la diffusion sur les réseaux d’extraits de manuels sexistes et LGBTphobes, distribués dans des établissements privés sous contrats, les témoignages affluent. Le cas de Quimperlé n’est pas isolé. Dans d’autres académies, des signalements ont été faits suite à la diffusion du même manuel, apparemment sans réponse du rectorat.

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Suite à la diffusion sur les réseaux d’extraits de manuels sexistes et LGBTphobes, distribués dans des établissements privés sous contrats, les témoignages affluent. Le cas de Quimperlé n’est pas isolé. Dans d’autres académies, des signalements ont été faits suite à la diffusion du même manuel, apparemment sans réponse du rectorat. Le contrôle du ministère, sur des parties de cours pourtant intégrés aux programmes scolaires, donc dans le contrat avec l’Etat, semble défaillant. Les alertes ignorées.

Pourtant, l’école devrait être le haut lieu de la prévention des discriminations sexistes et LGBTphobes, notamment à travers les cours d’éducation à la vie sentimentale et sexuelle. Elle devrait être l’endroit où on fait de la prévention contre les thérapies de conversion, et non l’endroit où on y encourage.
Avec Laurence Vanceunebrock, députée de l’Allier, nous avons fait un courrier commun au ministre de l’Education nationale et à la ministre chargée de l’égalité. Lors de la mission d’information sur les « thérapies de conversion », ils nous est apparu que le contrôle des établissements sous contrat pouvait être insuffisant. Ces éléments viennent le confirmer.

Au contraire, des témoignages ont confirmé que l’école avait pu être le lieu de la prise de conscience de jeunes, en proie à ces thérapies, que ce qui leur arrivait n’était pas normal.

Lire le courrier :

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