Les lieux de culture ont été fermés pendant de longs mois. Cinémas, salles de spectacle, théâtres, concerts, lieux d’exposition, doivent enfin réouvrir le 19 mai.
La culture est essentielle. Plus que jamais, nous en avons besoin. Ils sont restés fermés alors que de nombreux lieux présentant des risques de contamination plus grands ont été maintenus ouverts. La France est en retard dans la planification du déconfinement de la culture. En Espagne, des concerts tests ont eu lieu en décembre. Certains spectacles, expositions, demandent du temps de préparation et d’organisation, et ne peuvent être réorganisés dans des délais courts.
De nombreuses questions restent posées, relativement à l’heure du couvre-feu, à la jauge restreinte qui ne permet pas d’atteindre la rentabilité de l’ouverture, du roulement des spectateurs pour les salles avec des abonnés.
Lire le texte de la question :
La culture est essentielle. Essentielle, car elle fait partie de la définition même de l’humanité qui se distingue des autres animaux en ce qu’il est un être de culture. Plus que jamais dans cette période où nous ne pouvons pas sortir, la culture pourrait permettre une évasion.
Pourtant, depuis de longs mois, les établissements culturels sont fermés. Les musées, les cinémas, les salles de théâtre ou de spectacle, les lieux d’exposition des artistes auteurs, attendent de pouvoir ouvir. A grand peine les librairies et magasins de jeux vidéos ont-ils pu rester ouverts. Pourtant, les risques de contamination dans les lieux culturels sont très faibles.
Une date a été annoncée, le 19 mai. Encore une fois, le gouvernement a peu anticipé. De nombreux événement culturels demandent une grande préparation, et ne pourront pas être réorganisés avec un tel préavis. Et le flou persiste : cette date sera-t-elle nationale ou territorialisée ? Quels seront les protocoles en vigueur ? Des concerts-tests ont été organisés dès le mois de décembre en Espagne, en France nous avons 6 mois de retard ! Le premier serait organisé seulement en mai.
Comment les établissements pourront-ils vivre avec une jauge à 35%, sachant que l’équilibre financier de ces salles est souvent précaire ? Comment se ferait la sélection des spectateurs, surtout pour les salles qui ont des abonnés ? Sera-ce au premier arrivé, premier servi ou un système de roulement pourra-t-il être mis en place ? Il ne faudrait pas que, comme toujours, la culture soit la variable d’ajustement des budgets, et que le quoi qu’il en coûte s’arrête à sa porte.
