Le 26 octobre, Bastien Lachaud a visité le laboratoire pharmaceutique Elerté à Aubervilliers.
Établi depuis trois générations à Aubervilliers, le laboratoire est fortement ancré dans la ville. Il emploie une cinquantaine de salarié·e·s, la plupart issus de la ville et du voisinage. Il offre de réelles opportunités de formation et de promotion interne, permettant aux salarié·e·s qu’augmenter leur niveau de qualification tout en demeurant au sein de l’entreprise. Au fil du temps, l’entreprise a acquis un savoir-faire d’excellence. Elle produit une quinzaine de médicaments différents, déclinés en une trentaine de références. C’est un total de plus de 25 000 flacons par jour qui sont expédiés en France et en Europe.
Cependant, Bastien Lachaud a pu mesurer une nouvelle fois à quel point les dangers d’une mondialisation dérégulée et d’une politique au service des seuls grands groupes pèsent sur le secteur pharmaceutique. Ainsi, l’ensemble des principes actifs utilisés dans la production des médicaments du laboratoire sont fabriqués en Inde ou en Chine, les fournisseurs français et européens d’Elerté ayant dû cesser leur activité face à une concurrence tirant les prix à la baisse. Cette situation nécessite un contrôle qualité de chaque produit arrivant, ainsi qu’un audit des sites de fabrication tous les trois ans, afin de vérifier la bonne qualité de la matière première. En outre, la petite entreprise est soumise à la concurrence déloyale de grands groupes pharmaceutiques, qui peuvent bénéficier d’importants crédits impôt de recherche (CIR), tout en pratiquant l’évasion et l’optimisation fiscale. Le plafonnement du CIR à trois fois le budget interne de recherche pénalise évidemment les petites sociétés, qui ont pas ou peu de latitude pour faire de la recherche en interne, ont recours au sous-traitement de leurs études, mais ne peuvent prétendre à l’aide de l’Etat.
Elerté est ainsi un bon exemple de ces petites et moyennes entreprises familiales qui méritent d’être défendues car elles jouent souvent un rôle important pour garantir la vitalité de l’économie française et l’emploi – à l’opposé des grands groupes prédateurs et de la finance spéculatrice, dont le pouvoir d’Emmanuel Macron se fait chaque jour le serviteur zélé. C’est à une politique de soutien à des entreprises à taille humaine, socialement responsables que Bastien Lachaud et La France insoumise continueront de travailler à l’avenir.