La réforme du chômage est entrée en vigueur le 1er octobre. 1 150 000 personnes vont voir diminuer leur revenu jusqu’à 40%. C’est une ignominie ! Le président des riches et son gouvernement ne savent donc pas que quand on est au chômage, on peine à boucler ses fins de mois. Dès le début du mois, on compte à un euro près. Et lorsqu’on est à découvert, les banques se gavent avec les frais et on risque de tout perdre.
Pourquoi sont-ils si violents ? Poussés par une idéologie folle, ils pensent qu’ils faudrait priver les plus précaires, les plus pauvres, du peu de droits qu’ils ont, pour les « remettre au travail », comme ils disent. Quelle honte ! Comme si les chômeurs faisaient le choix de ne pas travailler, par comfort. C’est un préjugé de classe ignoble. Ils parlent d’offres d’emplois restées vacantes. Foutaises. C’est ridicule, malhonnête et injurieux ! Pour un emploi disponible, il y a aujourd’hui 13 chômeurs. Dans mon département, la Seine-Saint-Denis, le taux de chômage dépasse les 10% depuis plus de 20 ans. Aujourd’hui, il est à 12% et le taux de pauvreté frise les 30%. Macron et les siens croient-ils vraiment que le problème, c’est celui des chômeurs qui percevraient trop ?
Cette réforme est abjecte. Martyriser les chômeurs n’a jamais fait baisser le chômage. Il faut faire l’inverse, planifier la bifurcation écologique de l’économie, travailler à la relocalisation et à la réindustrialisation, partager les richesses et le temps de travail en passant aux 32h et à la semaine de 4 jours, mettre en œuvre une véritable garantie d’emploi. C’est ce que nous proposons avec Jean-Luc Mélenchon.
Lire le texte de question :
Madame la ministre,
La réforme du chômage est entrée en vigueur le 1er octobre. 1 150 000 personnes vont voir diminuer leur revenu jusqu’à 40%. C’est une ignominie ! Le président des riches et son gouvernement ne savent donc pas que quand on est au chômage, on peine à boucler ses fins de mois. Oui, on est à un euro près. Et lorsqu’on est à découvert, les banques se gavent avec les frais et on risque de tout perdre. L’angoisse et la pauvreté s’installent. Pourquoi êtes-vous aussi violents ? Faire souffrir les chômeurs n’a jamais créé d’emplois.
Ne me parlez d’offres d’emplois restées vacantes : c’est ridicule, malhonnête et injurieux ! Dans ce pays, pour un emploi disponible, il y a 13 chômeurs. A supposer que ces offres existent vraiment.
Je suis élu d’un département, la Seine-Saint-Denis où le taux de chômage dépasse les 10% depuis plus de 20 ans. Aujourd’hui, il est à 12% et le taux de pauvreté est d’environ 30%.
Et vous croyez qu’il faudrait priver les plus précaires, les plus pauvres, du peu de droits qu’ils ont, pour les « remettre au travail » ? Quelle honte ! C’est un préjugé de classe ignoble. Votre politique consiste à martyriser les chômeurs plutôt qu’à en finir avec le chômage. Vous prétendez appliquer la même politique que l’Allemagne sous Schroeder. Résultat : la pauvreté y a explosé et des millions de chômeurs ont disparu des registres officiels.
Il faut faire l’inverse. Comme le propose Jean-Luc Mélenchon, l’Etat doit planifier la bifurcation écologique de l’économie,
travailler à la relocalisation et à la réindustrialisation en faisant le choix du protectionnisme solidaire et écologique. Il faut passer aux 32h et à la semaine de 4 jours, et mettre en œuvre une véritable garantie d’emploi.
Le droit à l’emploi est dans notre constitution. Elle affirme que notre République est sociale. C’est-à-dire qu’elle doit garantir aux citoyennes et aux citoyens de travailler dans la mesure de leurs capacités et de vivre des fruits de leur travail. Vous en êtes à mille lieux. Quand donc serez-vous de vrais républicains ?