Depuis le début de l’année scolaire, l’école maternelle Méhul souffre des absences non remplacées de certains enseignants. Ces absences sont récurrentes. En l’absence des enseignants, les élèves ne peuvent être accueillis au sein de l’établissement. Cette situation pèse lourdement sur la scolarité des élèves, sans interrompue. Les familles, elles, découvrent le matin même que leurs enfants ne peuvent être pris en charge, elles improvise au jour le jour pour assurer leur garde, au risque de mettre en danger la situation professionnelle et financière de certains parents. C’est insupportable.
Cette situation n’est pas isolée. Elle touche plusieurs établissements de Pantin en cette rentrée – le collège Lavoisier par exemple. Elle n’est pas nouvelle : année et année après, rentrée après rentrée, les établissements de Pantin, d’Aubervilliers et de tout le département de la Seine-Saint-Denis subissent le manque de moyens alloués aux établissements, et la dégradation des conditions d’accueil et d’apprentissage qui en résulte. Année et année après, rentrée après rentrée, parents et enseignants tirent le signal d’alarme. Année et année après, rentrée après rentrée, je m’efforce de relayer leurs demandes auprès du rectorat. Mais rien ne change. C’est inacceptable.
J’ai à nouveau interpellé les instances de l’éducation nationale pour leur demander d’entendre les revendications des parents d’élèves de l’école Méhul, et prendre toutes les dispositions qui s’imposent pour remédier dans les meilleurs délais à la situation présente, garantir l’accueil des élèves dans des conditions satisfaisantes, et assurer la continuité pédagogique.
Mon courrier 
