Selon une information rendue publique par l’Association des Usagers des Transports, ce 26 novembre, Ile-de-France Mobilités (IDFM), opérateur de transports de la région Ile-de-France, envisagerait de renoncer à l’ouverture des stations de la ligne 12 Aimé Césaire et Mairie d’Aubervilliers, prévue au printemps 2022, en raison du déficit colossal anticipé par IDFM suite à la crise de la COVID-19.
On peine à croire cette information, tant elle est sidérante. Cette décision, si elle venait à être confirmée, représenterait une honte et une injustice inouïe. IDFM renoncerait donc finalement à desservir Aubervilliers pour faire des économies ; des économies aux dépends d’Aubervilliers et de ses habitants. Un choix qui accentuerait les inégalités territoriales et démontrerait une fois de plus le mépris de la droite régionale de Valérie Pécresse pour Aubervilliers et pour la Seine-Saint-Denis. C’est intolérable.
J’interpelle Valérie Pécresse, ainsi que le Premier Ministre et le Ministre des transports pour qu’il s’engage solennellement à de s’engager à garantir la mise en service des stations Aimé Césaire et Mairie d’Aubervilliers dans les délais prévus.
Depuis 1999 et la mobilisation lancée par l’association Metr’auber pour obtenir le prolongement de la ligne 12, les albertivillariennes et albertivillariens n’ont cessé de se mobiliser pour obtenir la desserte de la ville. Ils et elles sauront le faire à nouveau pour faire valoir leur droit au respect et à l’égalité.
Mon Communiqué
Image : Chabe01, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons