Hier soir, 24 janvier, les riverains de la Villette et des Quatre Chemins, habitants d’Aubervilliers et Pantin, et le collectif Anti Crack 93 manifestaient à nouveau. Retenu en déplacement, je ne pouvais être présent. Je tiens à leur dire à nouveau tout mon soutien.
Quatre mois ont passé depuis que la crise du crack s’est installée Porte de la Villette, suite à la décision du préfet de police de Paris d’y installer la scène de consommation de crack précédemment située dans le secteur de Paris-Stalingrad. Quatre mois que les riverains endurent les nuisances et l’insécurité. Quatre mois que les consommateurs de drogue sont abandonnés. Quatre mois que les pouvoirs publics et le gouvernement de Macron ignorent nos appels à l’aide. Quatre mois d’un scandale républicain inouï, symbolique de l’abandon de nos villes et de nos quartiers populaires par l’État.
Face à ce mépris, nous ne baissons pas la tête. Nous nous battrons pour continuer à demander des solutions pérennes pour l’accompagnement sanitaire et social des consommateurs de drogue, et pour la sécurité des habitants. Jusqu’à nous faire entendre. J’ai à nouveau interpelé les autorités, en écrivant au premier ministre, aux ministres de l’intérieur et de la santé, au préfet de région et au préfet de police, ainsi qu’à la maire de Paris.
