Crise du crack : nous demeurons vigilants

Avec ma collègue Sarah Legrain, députée de Paris, nous avons rencontré, à notre demande, le Préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, pour faire le point sur la situation liée au crack, suite à l’évacuation de la scène ouverte de consommation du square Forceval, le 5 octobre dernier.

Nous nous félicitons qu’un dialogue se soit noué avec les autorités – ce que le prédécesseur de M. Nuñez, le préfet Didier Lallement, s’était refusé à faire. Le Préfet de police s’est engagé à poursuivre une large concertation avec l’ensemble des acteurs.

Nous sommes satisfaits d’avoir pu obtenir des garanties sur le maintien dans la durée d’un dispositif policier important, afin d’empêcher la reconstitution de points de fixation de la consommation de crack à ciel ouvert, et de lutter contre les filières qui alimentent le trafic de drogue. Cet engagement est une victoire de la mobilisation des riverains.

En revanche, nous avons exprimé notre inquiétude quant à l’insuffisance des dispositifs médico-sociaux actuellement existants, sans lesquels aucune solution durable de la question du crack n’est possible. Le Préfet de police dit partager notre constat, mais n’est pas en mesure de nous communiquer un calendrier d’action et des dispositions précises, qui relèvent d’arbitrages à venir.

Nous restons donc vigilants. Nous alertons sur le danger de voir se répéter le cycle qui nous a conduit à la situation actuelle. Nous appelons une nouvelle fois le gouvernement et les services de l’État à prendre leurs responsabilités.

Notre communiqué ⬇️