Hommes et femmes, demandeurs d’asile, travailleurs sans papiers : depuis des années ils et elles se battent pour leurs droits. Ils sont une centaine à avoir gagné une procédure DAHO (droit à l’hébergement opposable) en passant par la justice en 2019, faisant condamner la préfecture de Seine-Saint-Denis à les reloger. Pourtant, ils ont été expulsés de leur lieu de vie le 25 juillet dernier, sans aucune solution de relogement.
Depuis 2018, j’ai soutenu leurs démarches et interpellé de nombreuses fois la préfecture de la Seine-Saint-Denis. J’ai adressé 8 courriers à 3 préfets successifs en 2018, 2019, 2020, 2021, 2022. Rien ne bouge. Aucune réponse substantielle.
Insupportable déni de la part d’un État irresponsable qui piétine les droits de ces hommes et femmes. Violence institutionnelle qui les condamne à la précarité. Jusqu’à quand ? Il faut que cela cesse.