C’était le 27 octobre 2005. C’était il y a 18 ans. Zyed Benna et Bouna Traoré, mourraient électrocutés à Clichy-sous-Bois. Ils avaient 15 et 17 ans. Morts parce que pourchassés par la police. Morts parce qu’enfants d’une ville et d’un quartier populaire. Morts parce qu’ils n’avaient pas la « bonne » origine, le « bon » nom, la « bonne » couleur de peau. Révoltant.
18 ans plus tard, si peu de choses ont changé. Le 27 juin 2023, Nahel Merzouk est mort, tué par un policier. Il avait 17 ans. Il est mort. Comme tant d’autres avant. Comme tant d’autres depuis. Les coupables restent le plus souvent impunis. Révoltant.
Violences policières, racisme systémique, inégalités sociales et relégations : le mal qui ronge notre pays est toujours là, plus profond encore peut-être. La stigmatisation, le mépris social, le racisme, s’expriment à visage découvert et librement, sur toutes les antennes, et jusqu’au sommet de l’État. Révoltant.
Nous n’oublions pas. Nous n’oublierons jamais. La mémoire de ces morts nous oblige. A lutter pour une France enfin juste et fraternelle et pour une République jusqu’au bout. A lutter pour qu’il n’y ait plus jamais de morts comme Zyed et Bouna.