J’étais évidemment présent ce mardi soir avec mes camarades de La France insoumise – Aubervilliers aux côtés des locataires de l’OPH d’Aubervilliers, qui manifestaient contre la nouvelle hausse de 3,5% des loyers voulue par la maire et présidente de l’OPH, Karine Franclet. Je tiens à leur dire tout mon soutien, et à saluer les associations de locataires et toutes les forces de gauche d’Aubervilliers qui se sont mobilisées ensemble contre cette décision injuste.
Karine Franclet veut augmenter à nouveau les loyers de 3,5%, Alors que presque 45% des habitantes et habitants d’Aubervilliers, vivent sous le seuil de pauvreté, que tant d’entre eux ont du mal à faire face à leurs dépenses quotidiennes, sont étranglés par la hausse de tous les prix, se serrent la ceinture, sautent des repas. Avec la hausse des charges, ce seront des milliers de familles qui subiront des difficultés financières toujours plus critiques. C’est insupportable. Elle veut augmenter les loyers. Alors même que tant de logements de l’OPH sont dans un état dégradé, insalubre, saleté, humidité, cafards, rats, que trop souvent les ascenseurs ne fonctionnent pas, que tant de foyers n’ont pas le chauffage – encore une fois cette année – que trop souvent les services de l’OPH ne répondent pas quand les locataires ont besoin d’eux. C’est inacceptable.
Elle prétend qu’elle serait obligée d’augmenter les loyers, en vertu d’un protocole signé par l’OPH avec l’ANRU. C’est faux. La vérité, c’est qu’elle a fait un choix politique : celui d’une politique qui ne protège pas les habitantes et habitants les plus modestes de notre ville. Et qui les méprise. Le choix d’une politique qui s’attaque au logement social. Parce qu’il faut faire place, pour des logements plus chers. Une politique d’injustice et de mépris. La même que mènent les partis qui composent sa majorité municipale, au niveau régional avec Valérie Pécresse, au niveau national avec Emmanuel Macron : diminuer année après année les moyens donnés au logement social, refuser de voter le gel des loyers. Une politique de casse sociale, contre les classes populaires.
Cette politique, je la combats à l’Assemblée nationale, avec le groupe parlementaire de La France insoumise ; je la combats à Aubervilliers, avec mes camarades du groupe d’action de La France insoumise. Karine Franclet et sa majorité refusent d’écouter et passent en force, comme le fait Macron à l’Assemblée nationale. Mais nous n’abandonnerons pas le combat. Ensemble, tôt ou tard, nous les ferons reculer. Non à la hausse des loyers, assez d’abandon et de mépris, justice pour les locataires de l’OPH !